Philosophie artistique


Mise à jour 24/04/2023

L’humanité est issue de la loi du plus fort qui a laissé se répandre sur notre terre, encore en nos jours, de nombreuses injustices ! 

Il y a des chansons pour danser, des chansons pour rêver, des chansons pour se relaxer, des chansons pour aimer, des chansons pour pleurer, des chansons pour penser, des chansons pour oublier, des chansons pour plaider et des chansons pour témoigner, alors pourquoi n’aurais-je pas ma place auprès d’un certain public par mes chansons qui sont de certaines de ces catégories ?

La variété française est donc le domaine de prédilection du chanteur français que je suis ! Pourquoi être devenu un auteur-compositeur-interprète (A.C.I.) de la chanson française qui rebute les producteurs et les éditeurs focalisés sur les genres pop, rock et rap ? Parce que la vérité pour un artiste est mieux que tout subterfuge utilisé pour réussir ce qu’il doit  créer et sa carrière !  Je suis issu en tant qu’artiste de la génération des années 70 et 80 et je demeure admiratif des belles mélodies aux multiples genres musicaux.

Ma page PREUVES vous démontrera des avis positifs de programmateurs envers mes chansons !

Je n’ai donc pas délaissé mon inspiration authentique et je ne veux pas imiter les jeunes chanteurs des générations ultérieures  figées dans des styles obligés. La preuve en est qu’il n’y a quasiment plus d’A.C.I. de grand talent et de grand succès public qui émergent dans les médiatisations télévisées et radiophoniques. Il ne reste quasiment plus que des interprètes qui revisitent les anciens succès des générations passées voire qui ne chantent que des chansons ressemblant à celles déjà créées. Certes, il y a  toujours quelques exceptions qui confirment par conséquent que la règle est bien ce que j’évoque ici.

Pour corroborer mon propos, j’ai vu l’émission télévisée du 12/10/2014 présentée par Michel Drucker « Vivement dimanche » dont le sujet était la sortie d’un CD « les enfants du Top50 » de reprises d’anciens succès du fameux Top50 des années 80 désormais chantés par de nombreux jeunes interprètes quelque peu connus actuellement. L’invité Marc Tosca qui était jadis l’animateur de cette célèbre émission de radio a dit à un moment: « A l’époque ce sont les artistes qui créaient les genres musicaux et ce n’était pas comme actuellement des gens derrière des bureaux qui décident de ce que doivent chanter les artistes. » Un autre invité a fait remarquer que le bienfait de cette émission de radio de cette époque était que puisque c’était le classement des meilleures ventes de disques au quotidien, les chansons ainsi diffusées étaient de tous les styles de ces ventes car le public acheteur était de toutes sortes de goût. Cela permettait ainsi une grande variété de genre dans cette émission renommée !

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Puisqu’il ne reste apparemment plus que la préoccupation financière pour ceux qui décident aujourd’hui des diffusions radiophoniques des chanteurs français, le public subit donc leur monopole de productions qu’ils imposent sans respect d’une authentique et suffisante variété de genres. Alors, pour le public féru de cette variété riche de multiples sortes de créations, il ne lui reste quasiment plus que l’accès aux anciens succès des grands artistes du passé plus ou moins proche. À la télévision, les émissions musicales laissent une grande part du temps d’antenne à des concours de chants dans lesquels le nombre des chansons anglophones y est toujours plus important ; est-ce pour essayer d’imposer l’idée que la langue française chantée n’est pas artistique ?

Qui plus est, dans ces concours, encore aujourd’hui en 2022, ce sont seulement des interprètes, très talentueux souvent, qui y sont conviés alors qu’il y aurait tellement plus à proposer en richesse musicale et artistique par l’ajout d’auteurs-compositeurs-interprètes apportant leurs nouveautés intéressantes ! Comme si cela ne suffisait pas,  j’ai eu plusieurs fois la preuve que beaucoup de ceux qui peuvent y participer sont des chanteurs dont les clans professionnels ou sociaux, voire parfois politiques, auxquels ils appartiennent, ont l’influence pour les imposer. Puisque le seul clan auquel j’appartiens est l’humanité entière, je n’ai pu bénéficier de ces privilèges et, de ce fait, c’est au moins l’une des raisons pour laquelle je ne suis jamais parvenu à approcher ces compétitions quand j’étais plus jeune.

Je me dois d’honorer en ce bref exposé, le  réseau de radios de l’association Quota et le site Ondomaniac http://www.ondomaniac.com qui pour lutter contre les dominations des monopoles musicaux, permettent aux artistes indépendants de diffuser leurs chansons selon l’intérêt de leurs radios partenaires évidemment. J’ai donc eu la chance d’obtenir de nombreuses diffusions de mes chansons par ces radios qui ont chacune des dizaines de milliers d’auditeurs.

Je suis persuadé que dans des temps futurs, il y aura des chaînes de télévisions et des radios de diffusions nationales qui seront réservées à tous les artistes et que tous les publics auront la possibilité de découvrir l’ensemble des créateurs musicaux selon leur choix. Chacune et chacun pourra découvrir les artistes selon des critères de sélections de ce qu’ils aiment ou de ce qu’ils recherchent et pourront alors acheter les œuvres qu’ils leur plairont assez pour cela !

Pour conclure cet article, je voudrai évoquer en quelques lignes le bien actuellement limité d’Internet. Les personnes qui sont nées avant l’avènement de cet outil magique de communication mondiale, ont des habitudes qui ne les motivent pas à utiliser ce moyen relationnel quand ce n’est pas la complexité indéniable de cette invention numérique. Pour mes affaires artistiques, j’utilise un ordinateur de bureau et il y a tellement de paramètres qui entrent en compte pour son fonctionnement, créant parfois des pannes, et des logiciels plus ou moins complexes qui également créent de temps à autres des blocages de fonctionnement quand ce n’est pas une grande difficulté à les utiliser à cause de leur constitution demandant de nombreuses connaissances, que je comprends que des gens qui n’ont pas appris à l’école l’utilisation de ce genre de matériel, ne soient pas enclins à l’utiliser.

De ce fait, ce sont surtout des jeunes jusqu’à 25 ans qui consultent mon site d’artiste, élément statistique que je peux vérifier sur mon compte Google analytic, parce qu’il y a un grand pourcentage de gens plus âgés qui n’a pas d’ordinateur ou qui l’utilise peu souvent. De même pour les téléphones portables ou les tablettes tactiles. Puisque généralement les jeunes sont amateurs des modes, ce que je respecte de toute façon, ils ne visitent pas longtemps mon site voire il le rejette de suite quand ils ont l’occasion de le découvrir. D’ailleurs il est remarquable de constater que dès que ces jeunes vieillissent un peu, leurs goûts musicaux changent au moins en partie ou s’élargissent.

De surcroît sur Internet les droits des auteurs y sont bafoués. Pour des centaines de milliers de vues de quelques unes de mes chansons sur Youtube ou Deezer, je n’ai rien perçu car la SACEM ne parvient pas à rendre justice aux auteurs et compositeurs d’internet comme l’ADAMI pour les interprètes et ce n’est donc pas un moyen pour moi de subsistance ou de profit.

Mais je ne me décourage pas car c’est un outil prodigieux et je pense que de nombreuses personnes plus âgées que les adolescents ou au dessus de trente ans finiront par découvrir mon site et mes chansons et que peut-être ils les aimeront. Internet est tout de même une invention récente qui en étant, certes, la propriété de ses créateurs qui ne savent pas que le monde et ses possibilités n’appartiennent pas qu’à un petit groupe de personnes mais à la collectivité, permet et permettra de plus en plus de possibilités relationnelles positives ! Nous devons avoir de la reconnaissance pour tous ceux qui inventent des outils servant le bien commun, mais les laisser déséquilibrer l’économie mondiale et la médiasitaion n’est pas un choix constructif pour l’humanité.

Il y aura de plus en plus, heureusement, de milliardaires humanistes et plus tard, quand notre unité originelle sera devenue consciente de la majorité des gens, les créateurs de tout ce qui est imaginable ne le feront que dans un esprit de solidarité. Et plus encore, les richesses du monde seront équitablement partagées ! Dans l’attente d’une telle société idéale, utopiste diront certains, il est utile que des artistes créent en étant motivés par le bien commun. J’essaie d’en faire partie !

                      

 Patrick EDENE

 

 

 

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